supprĭmō (subp-), pressi, pressum, ĕre\break (sub, premo), tr.,

¶ 1 faire enfoncer, couler à fond ; couler bas des navires : Liv. 22, 19, 12 ; 28, 30, 11 ; 37, 11, 11

¶ 2 contenir (arrêter) dans son mouvement : hostem nostros insequentem Cæs. C. 1, 45, 1, arrêter l'ennemi dans sa poursuite de nos soldats ; iter Cæs. C. 1, 66, 2, couper court à un départ, s'arrêter ; sanguinem Cels. Med. 5, 26, 22, arrêter le sang, cf. Plin. 27, 113 ; quæcumque per locum præcipitem missa erant, ea aggere suppressa... Hirt. G. 8, 42, 2, tous les objets qui avaient été lancés sur la pente, arrêtés par le parapet... ||
ægritudinem Cic. Tusc. 3, 75, arrêter le développement de la tristesse, cf. Liv. 2, 35, 2 ; Ov. F. 4, 83

¶ 3 arrêter pour soi au passage, retenir, détourner : [de l'argent] Cic. Clu. 68 ; 71 ; 75 ; 99 ||
étouffer, supprimer : senatus consulta Liv. 3, 55, 13, étouffer, supprimer des sénatusconsultes ; famam decreti Liv. 5, 1, 7, étouffer la nouvelle d'une décision ; nomen Vespasiani Tac. H. 2, 96, ne pas souffler mot de Vespasien, cf. Tac. H. 1, 17 ; Curt. 6, 8, 8.