sĭmŭlō, āvī, ātum, āre (similis), tr.,

¶ 1 rendre semblable : Minerva simulata Mentori Cic. Att. 9, 8, 2, Minerve ayant pris les traits de Mentor (s'étant faite semblable à Mentor), cf. Virg. En. 3, 349 ||
[d'où] reproduire, copier, imiter : aliquid imitatione simulatum Cic. de Or. 2, 189, qqch. reproduit par imitation ; simulare Catonem Hor. Ep. 1, 19, 13, copier Caton ; [avec prop. inf.] simulat terram prodere... Ov. M. 6, 80, elle représente la terre produisant...

¶ 2 simuler, feindre, aliquid, qqch. : Cic. Off. 3, 61 ; Phil. 13, 2 ; ægrum Liv. 25, 8, 12, faire le malade ; simulatā amicitiā Cæs. G. 1, 44, 10, sous prétexte d'amitié ; nihil fictum est, nihil simulatum Cic. Læl. 26, rien n'est feint, rien n'est affecté ||
[avec prop. inf.] simulat se proficisci Cic. Clu. 27, il feint de partir, cf. Cic. Læl. 99, etc. ; Cæs. G. 4, 4, etc. ||
[avec inf., poét.] : simulat abire Ov. M. 2, 687, il feint de partir, cf. Ov. M. 4, 338 ||
sese probos simulavere Sall. J. 85, 9, ils ont fait les gens honnêtes ||
simulare quasi Pl. Amph. 200, faire comme si, faire semblant de, cf. Pl. Mil. 909 ; etc. ||
[abs^t] user de feinte, feindre : Cic. Q. 1, 1, 15. ↣ qqf. orth. similo.