oblĭgō, āvī, ātum, āre, tr.,

¶ 1 attacher à, contre : obligatus corio Her. 1, 23, attaché dans un sac ||
attacher ensemble, fermer d'un lien : [une lettre] Pl. Bacch. 748 ; [une bourse] Pl. Truc. 928 ||
bander une plaie : vulnus Cic. Nat. 3, 57, ou aliquem Cic. Tusc. 2, 38, faire un pansement à qqn

¶ 2 [fig.]

a) lier, engager, obliger : se nexu Cic. Mur. 3, se lier par un contrat de vente ; voti sponsio, qua obligamur Deo Cic. Leg. 2, 41, la promesse d'un vœu par laquelle nous nous engageons envers Dieu ; aliquem sibi liberalitate Cic. Q. 2, 12, 3, s'attacher qqn par sa libéralité ; obligatus alicui Cic. Fam. 6, 11, 1, obligé de qqn ; in publica obligata fide Liv. 29, 16, 2, quand la bonne foi de l'État est engagée ; reddere obligatam dapem Hor. O. 2, 7, 17, donner le festin auquel on s'est engagé (promis) ;

b) engager, hypothéquer : fortunas suas obligaverunt Cic. Cat. 2, 10, ils ont grevé leurs biens d'hypothèques, cf. Cic. Agr. 3, 9 ;

c) lier, enchaîner : Cic. Verr. 1, 1, 24 ||
faire participer à la responsabilité d'une faute : cum populum Romanum scelere obligasses Cic. Domo 20, après avoir rendu le peuple romain complice de ton crime ||
se obligare scelere ou obligari fraude, se rendre coupable d'un crime : Suet. Cæs. 42 ; Cic. Div. 1, 7 ; se obligare furti Scæv. d. Gell. 7, 15, 2, se rendre coupable d'un larcin.