nox, noctis, f. (νύξ),
¶ 1 nuit : noctem efficere
Cic. Nat. 2, 49,
produire la huit ; die et nocte
Cic. Nat. 2, 24,
de jour et de nuit ; media nocte
Cic. Att. 4, 3, 4,
au milieu de la nuit ; sub noctem
Cæs. C. 1, 28, 3,
vers la nuit : noctes et dies, dies noctesque
Cic. de Or. 1, 260 ;
Amer. 6,
jours et nuits ||
[personnif.] la Nuit :Cic. Nat. 2, 44 ;
Virg. En. 5, 721
||
[divisée en cinq parties d'après Varron :Serv. En. 2, 268] : prima fax, concubium, nox intempesta, nox media, gallicinium
¶ 2 [sens fig.] :
a) repos de la nuit, sommeil :
Virg. En. 4, 530 ;
b) nuit de veilles : noctes Atticæ, les nuits Attiques d'Aulu-Gelle ;
c) nuit de débauche :
Cic. Att. 1, 15, 6 ;
d) nuit éternelle :
Hor. O. 1, 28, 15, etc. ;
Virg. En. 10, 746
||
nuit des enfers :Sil. 13, 708 ;
e) nuit de la cécité :
Ov. M. 7, 2 ;
Sen. d.
Quint. 9, 2, 43 ;
f) obscurité, ténèbres :
Sen. Ep. 82, 16 ;
Lucr. 4, 172 ;
Virg. En. 3, 194
||
ombre d'un arbre :Val. Flacc. 1, 774
¶ 3 situation sombre, troublée : doleo me in hanc rei publicæ noctem incidisse
Cic. Br. 330,
je m'afflige d'être tombé dans ces ténèbres politiques, cf.
Cic. Amer. 91
¶ 4 nox employé advt comme noctu, cf.
Gell. 8, 1,
titre du chap. ; Leg. xii Tab. d.
Macr. Sat. 1, 4, 19 ;
Enn. Ann. 431 ;
Lucil. Sat. 127.
↣ noctu abl. f. arch. : hac noctu
Enn. Ann. 152 ;
Pl. Amph. 272 ;
noctu hac
Pl. Mil. 381,
cette nuit-ci, cf.
Enn. Ann. 164 ;
Macr. Sat. 1, 4
||
[donné par erreur comme m. ou n. ; dansCato Agr. 157, 3
in sereno noctu = de nuit en plein air par un ciel serein, cf. noctu sub tecto
Cato Agr. 88, 2].
[personnif.] la Nuit :
[divisée en cinq parties d'après Varron :
nuit des enfers :
ombre d'un arbre :
[donné par erreur comme m. ou n. ; dans