cădūcus, a, um (cado), qui tombe, [ou] qui est tombé, [ou] qui tombera

¶ 1 vitis natura caduca est Cic. CM 52, la vigne tombe naturellement, cf. CM 5 ; ab legendo ligna, quod ea caduca legebantur in agro Varro L. 6, 66, ligna (bois) vient de legere, parce qu'on le recueillait tombé sur le sol dans la campagne [pour faire le feu]; bacæ glandesque caducæ Lucr. 5, 1363, les baies et les glands tombés sur le sol ; videbis frondes volitare caducas Virg. G. 1, 368, tu verras voltiger les feuilles tombées des arbres ; bello caduci Dardanidæ Virg. En. 6, 481, les Troyens tombés du fait de la guerre (dans la guerre) ; qui statuit te triste lignum, te caducum in domini caput immerentis Hor. O. 2, 13, 11, celui qui t'a planté, bois fâcheux, fait pour tomber sur la tête du maître innocent ; caduco juveni Virg. En. 10, 622, pour ce jeune guerrier voué à la mort ||
qui tombe du mal caduc [du haut mal, de l'épilepsie] : Apul. Apol. 43, etc.; Isid. Orig. 10, 61

¶ 2 caduc, périssable, fragile : corpore caduco et infirmo Cic. Nat. 1, 98, d'un corps caduc et faible ; res humanæ fragiles caducæque sunt Cic. Læl. 102, les choses humaines sont fragiles et périssables ; spes caducæ Ov. M. 9, 597, espoirs fragiles

¶ 3 [jurisc.] : caduca possessio Cic. de Or. 3, 122, bien sans maître ; caducæ hereditates Cic. Phil. 10, 11, héritages vacants ; [en part., par suite des lois caducaires d'Auguste, lex Julia et Papia Poppæa, qui privaient du droit d'héritage total les célibataires ou partiel les orbi, mariés sans enfant, il restait souvent des parts d'hérédité vacantes, caducæ] Gaius Inst. 2, 206, etc.