vĭtĭum, ĭī, n.,

¶ 1 défaut, défectuosité, imperfection, tare : corporis Cic. de Or. 2, 266, défaut physique, difformité, infirmité ; in tecto Cic. Fam. 9, 15, 5, défectuosité dans le toit ; si ædes vitium faciunt Cic. Top. 15, si un édifice se détériore ||
[en parl. du sol] état défectueux : Virg. G. 1, 88

¶ 2 [fig.]

a) défaut : vitia in dicente videre Cic. de Or. 1, 116, voir ce qui est mauvais chez un orateur ; vitium castrorum Cæs. C. 1, 81, 3, mauvaise installation d'un camp ; vitia orationis Quint. 1, 5, 1, défauts de style ; huc si perveneris, meum vitium fuerit Cic. Ac. 2, 49, si tu parviens, à cette conséquence, ce sera ma faute ; fortunæ vitio Cic. Phil. 2, 44, par la faute de la fortune ||


b) [religieust] défectuosité, irrégularité, vice dans les auspices : Cic. Phil. 2, 83 ; Nat. 2, 11 ; Div. 2, 43 ; vitio navigare Cic. Div. 1, 29, prendre la mer contre les auspices ;

c) [moralt] : [oppos. à virtutes] Cic. de Or. 1, 247, les vices ||
alicui vitio vertere quod Cic. Fam. 7, 6, 1, faire un crime à qqn de ; aliquid alicui vitio et culpæ dare Cic. Amer. 48, objecter qqch. à qqn comme une tare et un signe de culpabilité ; in vitio esse Cic. Off. 1, 23. être coupable, être en défaut ; ea animi elatio in vitio est Cic. Off. 1, 62, cette grandeur d'âme est un défaut ; hoc est in vitio... perhorrescere Cic. Fin. 5, 31, c'est un défaut que de redouter... ;

d) outrage, attentat à la pudeur : vitium alicujus pudicitiæ addere, afferre Pl. Amph. 811 ; Epid. 110, déshonorer, ravir l'honneur d'une femme, ou alicui vitium offerre Ter. Ad. 308 ; vitium virginis Ter. Eun. 722, viol de jeune fille. ↣ gén. pl. vitium Titin. 149.