vĭgĭlō, āvī, ātum, āre (vigil), I intr.,

¶ 1 veiller, être éveillé : Cic. Cat. 3, 6 ; Rep. 6, 10 ; Pis. 43 ; vigilias vigilare Gell. præf. 19, passer des veilles ; vigilatur Mart. 12, 68, 6, on veille ||
vigilans somniat Pl. Capt. 848, il rêve tout éveillé, cf. Ter. Andr. 972 ; vigilans dormit Pl. Ps. 386, il dort éveillé, il dort debout = il est endormi, mou ||
[poét.] incertum vigilans Ov. H. 10, 9, réveillée d'une manière incertaine

¶ 2 [mét.] vigilantes curæ Cic. Div. 1, 96, soins qui ne s'endorment pas ; oculi vigilantes Virg. En. 5, 438, yeux vigilants, sur le qui-vive

¶ 3 [fig.] être sur ses gardes, être attentif, veiller au grain, être sur le qui-vive : Cic. Phil. 6, 18 ; Verr. 2, 5, 181 ; Cat. 3, 3 ||
[avec ut, ne] pour faire que, pour éviter que : Cic. Fam. 2, 10, 4 ; Fato 12. II tr., poét.,

¶ 1 passer dans la veille : noctes vigilantur Ov. H. 12, 169, des nuits se passent sans dormir, cf. Ov. F. 4, 167 ; vigilatum carmen Ov. F. 4, 109, un chant fait dans les veilles

¶ 2 entourer de veilles, de soins : quæ vigilanda (sint) viris Virg. G. 1, 313, [dire] à quoi les hommes doivent consacrer leurs soins.