1 vĕtus, ĕris (ἔτος),
¶ 1 qui a des années, vieux, qui n'est pas jeune [en parl. d'h., d'anim., de plantes] :
Pl. Merc. 291 ;
976 ;
Ter. Haut. 22 ;
Liv. 42, 27, 4 ;
Virg. En. 5, 576
||
Varro R. 2, 11, 2 ;
Plin. 10, 146
||
Virg. En. 2, 513
¶ 2 de vieille date, qui remonte loin, qui n'est pas nouveau, pas récent :
Pl. Truc. 172 ;
Cat. d.
Prisc. Gramm. 6, 80 ;
vinum vetus
Cic. Br. 287,
vin vieux ; amici veteres
Cic. Læl. 67,
amis de vieille date ; vetus contumelia
Cæs. G. 1, 14, 2,
vieil outrage, cf.
Cic. Verr. 2, pr. 5 ;
Læl. 67 ;
de Or. 1, 168 ;
vetus Academia
Cic. Br. 315,
l'ancienne Académie, cf.
Cic. Tusc. 5, 75
||
vetus milesCic. Tusc. 2, 38,
vétéran, cf.
Cæs. G. 6, 40, 4 ; [avec gén.] vetus militiæ
Tac. H. 4, 20,
vieux dans le service, cf.
Tac. H. 6, 12 ;
6, 44 ; 15, 5 ; [avec inf.] vetus bellare
Sil. 5, 565,
vieilli dans les combats
¶ 3 d'autrefois, des temps antérieurs, du temps passé, ancien : vetus res
Pl. Amph. 118,
histoire d'autrefois ; sed hæc et vetera et...
Cic. Tusc. 1, 74,
v. a 2e col. début ; veteres philosophi
Cic. Off. 2, 5,
les anciens philosophes ; scriptores veteres
Cic. Br. 205,
les vieux auteurs ; vetus judiciorum severitas
Cic. Verr. 2, 3, 146,
l'ancienne sévérité des tribunaux ; pl. n. vetera, les choses d'autrefois, les faits anciens : ut vetera mittam
Cic. Font. 12,
pour laisser de côté le passé, cf. Verr. 2, 3, 182.
↣ d'ordin. comp. vetustior et sup. veterrimus ; veterior [arch.]
Cato Orig. 1, 25
||
primitt veterEnn. Ann. 17 ;
Acc. Tr. 481
||
abl. régulier vetere, mais veteriJuv. 6, 121 ;
Stat. Th. 1, 360 ;
11, 582 ; 13, 374.
vetus miles
primitt veter
abl. régulier vetere, mais veteri