vergō, ĕre,
¶ 1 intr.,
a) être tourné vers, incliner, pencher : ab oppido declivis locus tenui fastigio vergebat in longitudinem passuum circiter quadringentorum
Cæs. C. 1, 45,
de la ville le terrain s'inclinait en pente douce sur une longueur d'environ quatre cents pas, cf.
Cæs. G. 2, 18 ;
tectum ædium in tectum inferioris porticus vergit
Cic. Q. 3, 1, 14,
le toit de la maison penche sur celui du portique inférieur, cf.
Cic. Nat. 2, 116 ;
b) s'étendre [géographt] : ad septentriones
Cæs. G. 1, 1, 5,
s'étendre vers le nord ; portus in meridiem vergit
Liv. 37, 31, 10,
le port regarde le midi ;
c) [fig.] se diriger vers, tendre vers : ejus auxilium ad Italiam vergere maluimus
Cic. Phil. 11, 16,
nous avons préféré que son secours se portât sur l'Italie ; illuc cuncta vergere
Tac. Ann. 1, 3 = in illum, sur lui tout convergeait ; ad voluptates
Sen. Vita b. 15, 4,
pencher vers les plaisirs, cf.
Sen. Tranq. 1, 3 ;
Curt. 4, 7, 9 ;
d) [fig.] être à son déclin :
Tac. Ann. 2, 43 ;
4, 41 ;
Suet. Oth. 7
¶ 2 tr.,
a) [surtout employé au pass. réfléchi] vergi, s'incliner vers, se pencher vers, se diriger vers :
Lucr. 2, 212 ;
Lucr. 1, 54 ;
Stat. Th. 6, 211 ;
b) pencher pour verser, verser : sibi venenum
Lucr. 5, 1010,
se servir du poison.
↣ pf. versi
*Ov. P. 1, 9, 52 ;
cf.
Prob. Cath. 38, 24 ;
verxi d'après
Char. 245, 15 ;
Diom. 369, 13,
sans exemple.