vĕnĭa, æ, f.(cf. venus, veneror), [en gén.] bienveillance, obligeance, complaisance ;
¶ 1 faveur, grâce : petere veniam legatis mittendis
Liv. 33, 11, 3,
demander l'agrément pour un envoi d'ambassadeurs [la permission de...] ; veniam peto feroque, ut
Liv. 8, 9, 7,
je demande cette grâce et la soumets à votre agrément [cf. fero § 4], savoir que ; dedi veniam homini impudenter petenti
Cic. Att. 5, 21, 12,
j'ai accordé à cet impudent la faveur qu'il demandait, cf.
Cic. Q. 3, 1, 11 ;
Cæs. G. 7, 5, 6 ;
hanc veniam dare ut
Cic. Arch. 3,
accorder la faveur de, ou
Cic. de Or. 1, 23,
la permission de ||
[entre parenthèse] venia sit dictoPlin. Min. Ep. 5, 6, 46,
soit dit sans offenser la divinité [manière de conjurer le mauvais effet d'une trop grande assurance] ||
bona venia ou cum bona venia, avec le bienveillant assentiment, avec le bienveillant agrément, avec la permission : bona venia hujus optimi viri dixerimCic. de Or. 1, 242,
que l'excellent homme qui nous écoute me permette ces paroles ; bona venia me audies
Cic. Nat. 1, 59,
tu ne t'offenseras pas de mes paroles, cf.
Liv. 29, 17, 6 ;
ut bona cum venia verba mea audiatis
Cic. Amer. 9, [je vous prie] d'écouter mes paroles avec indulgence, cf.
Liv. 29, 1, 7
¶ 2 pardon, rémission, excuse : veniam amicitiæ dare
Cic. Læl. 61,
pardonner à l'amitié : errati veniam impetrare
Cic. Leg. 1,
obtenir le pardon d'une erreur.
[entre parenthèse] venia sit dicto
bona venia ou cum bona venia, avec le bienveillant assentiment, avec le bienveillant agrément, avec la permission : bona venia hujus optimi viri dixerim