vānus, a, um,

¶ 1 vide, où il n'y a rien : Virg. G. 1, 226 ; Curt. 4, 14, 14 ; Liv. 1, 8, 5 ; 2, 47, 4

¶ 2 [fig.]

a) creux, vain, sans consistance, sans fondement, mensonger : vana oratio Cic. Læl. 98, propos creux (sans sincérité), cf. Cic. Amer. 117 ; Planc. 101 ; Fin. 2, 46 ;

b) trompeur, fourbe, imposteur, sans conscience, sans foi : vani hostes Sall. J. 103, 5, des ennemis sans foi, cf. Cic. Fin. 3, 38 ; Div. 1, 37 ; Gell. 18, 4, 10 ;

c) sans succès, qui n'aboutit à rien : Tac. H. 2, 22 ;

d) [avec gén.] : vanus veri Virg. En. 10, 631, qui n'est pas en possession de la vérité ; voti Sil. 12, 261, qui n'a pas son vœu réalisé ;

e) vain, vaniteux : Liv. 35, 47, 7 ; Sall. H. 4, 35 ;

f) subst. n. vanum, vanité, inutilité, néant : ad vanum redacta victoria Liv. 26, 37, 8, victoire réduite à néant : ex vano Liv. 27, 26, 1, sans fondement, sans raison ; in vanum Sen. Ep. 31, 4, pour rien, inutilement ||
pl., vana rerum Hor. S. 2, 2, 25, la vaine apparence des choses ; vana rumoris Tac. Ann. 4, 59, vains bruits ||
vanum est avec prop. inf., il est faux que : Plin. 30, 25 ||
vanior Liv. 7, 7, 8 ; -issimus Vell. 2, 30, 1.