tŏga, æ, f. (tego). I primitt, ce qui couvre :

¶ 1 = toit : Non. 406, 21

¶ 2 vêtement [de jour ou de nuit, pour h. ou pour femme] : Varr. d. Non. 541, 2. II toge :

¶ 1 vêtement des citoyens romains en temps de paix : toga pura Cic. Att. 5, 20, 9 ; 7, 8, 5 ; 9, 6, 1, [ou surtout] toga virilis Cic. Sest. 144 ; etc. [v. sumo], ou toga libera Prop. 4, 1, 132 ; Ov. F. 3, 771, toge virile [prise par les jeunes gens après la robe prétexte, à dix-sept ans, v. prætexta] ; toga picta Liv. 30, 15, 11, toge brodée [portée par les triomphateurs], cf. Liv. 10, 7, 9 ; candida, toge blanche des candidats, v. candidus ; pulla, toge sombre de deuil, v. pullus

¶ 2 [fig.]

a) vêtement national, nationalité romaine : togæ oblitus Hor. O. 3, 5, 10, oubliant sa qualité de Romain ;

b) vêtement de paix, paix : cedant arma togæ [poet.] Cic. Off. 1, 77, que les armes le cèdent à la toge, cf. Cic. de Or. 3, 167 ||
vêtement du citoyen, vie civile : in armis, in toga Cic. CM 11, sous les armes, sous la toge = comme guerrier, comme citoyen, cf. Cic. Phil. 2, 20 ;

c) [sous les empereurs] = emploi (fonction) dans la cité, p. ex. en parl. du sénat : decreto togæ Claud. Cons. Stil. 1, 330, par un décret du sénat ;

d) togæ Mart. 10, 18, 4, des clients, cf. Mart. 10, 47, 5 ;

e) robe de courtisane, courtisane : Sulpicia d. Tib. 4, 10, 3.