tardō, āvī, ātum, āre (tardus),
¶ 1 tr., retarder, mettre du retard à, ralentir, arrêter dans sa marche : cursum, profectionem
Cic. Tusc. 1, 75 ;
Fam. 7, 5, 1,
ralentir une course, retarder un départ ; impelum hostium
Cæs. G. 2, 25,
arrêter l'élan de l'ennemi ; aliquem
Cæs. G. 7, 52, 3,
arrêter qqn dans sa marche ||
Romanos ad insequendumCæs. G. 7, 26, 2,
gêner les Romains relativement à une poursuite, être une gêne pour toute poursuite tentée par les Romains, cf.
Cic. Verr. 2, 3, 130 ;
aliquem a laude alicujus
Cic. Cæc. 77,
retenir qqn de louer qqn, gêner qqn dans l'éloge qu'il veut faire de qqn ; aliquem in persequendi studio
Cic. Pomp. 22,
ralentir qqn dans l'âpreté de sa poursuite ||
[avec inf.] timore propius adire tardariCæs. C. 2, 43, 4,
être par la crainte retenu (empêché) de s'approcher plus près ; tardabam converti ad dominum
Aug. Conf. 6, 11, 20,
je tardais à me tourner vers le Seigneur ; [avec quominus] quem, quo minus ad Italiam contenderet, hiems aspera tardavit
Aur. Vict. Cæs. 42, 5,
que la rigueur de l'hiver retint de se diriger vers l'Italie ; [avec nég. et quin] aliquem non tardare quin
Ov. M. 13, 283,
ne pas empêcher qqn de ||
[fig.] vereor, ne exercitus nostri tardentur animisCic. Phil. 11, 24,
je crains que nos armées ne sentent ralentir leur ardeur ||
[pass. impers.] : numquid putes tardandum esse nobisCic. Att. 6, 7, 2,
si tu crois que je doive retarder qq. peu mon retour
¶ 2 intr., tarder, être en retard :
Plin. 11, 27.
Romanos ad insequendum
[avec inf.] timore propius adire tardari
[fig.] vereor, ne exercitus nostri tardentur animis
[pass. impers.] : numquid putes tardandum esse nobis