tăcĕō, cŭī, cĭtum, ēre,
¶ 1 intr.,
a) se taire, garder le silence : tacendo loqui videbantur
Cic. Sest. 40,
en gardant le silence ils semblaient parler ; nobis tacentibus
Cic. Ac. 2, 101,
sans que nous parlions ; de aliqua re tacere
Cic. Verr. 1, 1, 27,
garder le silence sur qqch. ; [pass. imp.] in aliqua re de se taceri vult
Cic. Agr. 3, 4,
il veut que le silence soit gardé sur son compte à propos de qqch. ;
b) = silere, être silencieux, calme :
Virg. En. 4, 525 ;
Tib. 2, 4, 34 ;
Ov. H. 15, 198 ;
Tac. H. 3, 85
¶ 2 tr., taire, ne point dire, ne pas parler de : [acc. de pron. n.] quod tacui et tacendum putavi
Cic. de Or. 1, 119,
ce que j'ai tu et cru devoir taire ||
[poét.] aliquem tacereVirg. G. 4, 123,
ne pas parler de qqn ; cf.
Ov. M. 13, 177
||
dicenda tacenda loquiHor. Ep. 1, 7, 72,
parler à tort et à travers.
[poét.] aliquem tacere
dicenda tacenda loqui