sŭprēmus, a, um, superl. de superus,

¶ 1 [poét.] le plus au-dessus, le plus haut ; le sommet de : supremi montes Virg. G. 4, 460, le sommet des montagnes, cf. Lucr. 1, 274 ; Hor. Epo. 17, 68

¶ 2 [en parl. du temps ou de la succession] le plus au-delà, à l'extrémité, le dernier :

a) supremam manum imponere bellis Ov. Rem. 114, mettre la dernière main à (achever) la guerre ; supremis suis annis Plin. 23, 58, dans ses dernières années ; supremo sole Hor. Ep. 1, 5, 3, au coucher du soleil ;

b) [en parl. de la vie] : supremo vitæ die Cic. Tusc. 1, 71, au dernier jour de la vie, cf. Cic. Mur. 75 ; Phil. 1, 14 ; supremum iter Hor. O. 2, 17, 11, le dernier voyage ; ore supremo vocare Ov. M. 8, 521, adresser à qqn ses dernières paroles, appeler d'une voix mourante ; suprema cura Plin. 7, 150, ou suprema officia Tac. Ann. 5, 2, les derniers devoirs ; supremus honor Virg. En. 11, 61, les honneurs funèbres ; suprema judicia hominum Quint. 6, 3, 92, les dernières volontés, v. suprema § 2 et 3 ||
Trojæ sorte suprema Virg. En. 5, 190, lors du suprême destin [de la chute] de Troie

¶ 3 [en parl. du degré, du rang] le plus haut, le plus grand, suprême, etc., cf. Gell. 11, 1, 2 ; suprema macies Virg. En. 3, 590, la dernière maigreur ; supremum supplicium Cic. Leg. 2, 22, le dernier supplice ; Juppiter supreme Pl. Men. 1114, ô souverain Jupiter. ↣ superrimus, v. superus ↣\kern-0.12em.