suppōnō (subp-), pŏsŭi, pŏsĭtum, ĕre tr.,
¶ 1 mettre (placer) dessous ; aliquid alicui rei, mettre une chose sous une autre : anatum ova gallinis
Cic. Nat. 2, 124,
faire couver des œufs de canes par des poules ; tauros jugo
Ov. M. 7, 118,
mettre des taureaux sous le joug ; ignes suppositi cineri
Hor. O. 2, 1, 8,
feux cachés sous la cendre ; suppositus deo
Ov. Tr. 4, 8, 48,
soumis, subordonné à dieu ||
mettre au pied, au bas, à la base : falcem maturis aristisVirg. G. 1, 348,
mettre la faux au pied des épis mûrs, soumettre à la faux les épis mûrs ; tectis ignem
Ov. F. 4, 803,
mettre le feu à une maison
¶ 2 [fig.]
a) soumettre : criminibus illis pro rege se supponit reum
Cic. Dej. 42,
ces accusations, il les prend sur lui à la place du roi ; æthera ingenio suo
Ov. F. 1, 306,
soumettre l'éther à son génie ;
b) subordonner : generi partes
Cic. Inv. 1, 12,
rattacher des espèces à un genre ;
c) mettre au bas, à la suite de : exemplum alicujus epistolæ
Cic. Att. 8, 6, 3,
mettre à la suite la copie d'une lettre ;
d) mettre après, préférer : Latio Samon
Ov. F. 6, 48,
mettre Samos après le Latium, préférer le Latium à Samos
¶ 3 mettre à la place :
a) aliquem alicui
Pl. Curc. 256,
ou in locum alicujus
Cic. Verr. 2, 5, 72,
mettre qqn à la place d'un autre ; operæ nostræ vicaria fides amicorum supponitur
Cic. Amer. 111,
la fidélité de nos amis se substitue pour remplacer notre action personnelle ;
b) mettre à la place faussement, supposer : puerum
Ter. Eun. 39,
faire une substitution d'enfant, cf.
Cic. Clu. 125 ;
Liv. 3, 44, 9 ;
testamenta ou testamenta falsa supponere
Cic. Par. 43 ;
Leg. 1, 43,
supposer des testaments, produire de faux testaments.
↣ pf. supposivi
Pl. Truc. 449 ;
776
||
part. suppostusVirg. En. 6, 24 ;
Sil. 3, 90.
mettre au pied, au bas, à la base : falcem maturis aristis
part. suppostus