supplĭcĭum (subpl-), ĭī, n. (supplex),

¶ 1 action de ployer les genoux :

a) supplications aux dieux : Acc. d. Non. 398, 19 ; Sall. C. 52, 29 ; J. 55, 2 ;

b) [surtout] offrande, sacrifice que l'on fait dans la supplication, cf. P. Fest. 308 ; boves quos ad deorum servant supplicia Varro R. 2, 5, 10, bœufs qu'ils réservent pour les sacrifices aux dieux, cf. Pl. Rud. 25 ; Sall. C. 9, 2 ; Liv. 22, 57, 5 ; Apul. M. 11, 16 ;

c) prières à des hommes : fatigati regis suppliciis Sall. J. 66, 2, fatigués des supplications, des instances du roi, cf. Sall. J. 46, 2

¶ 2 punition, peine, châtiment, supplice : gravissimum supplicium ei rei constitutum est Cæs. G. 6, 17, 5, pour ce crime le supplice le plus rigoureux est institué ; illi de me supplicium dabo Ter. Haut. 138, je me punirai moi-même pour lui donner satisfaction, cf. Ter. Eun. 70 ; ad supplicium dari Nep. Paus. 5, 5, subir un supplice ; supplicium sumere de aliquo Ter. Andr. 624, châtier qqn ; de aliquo virgis supplicium crudelissime sumere Cic. Verr. 2, 2, 91, faire subir à qqn le supplice si cruel des verges, cf. Cic. Verr. 2, 5, 117 ; Rep. 3, 45 ; supplicio affici Cæs. G. 1, 27, 4, subir un supplice, un châtiment ; supplicio omni vindicare aliquid Cic. Læl. 43, réprimer, châtier qqch. par toute espèce de supplice ; ad exquisita supplicia proficisci Cic. Off. 3, 100, aller au-devant de supplices raffinés ; ad innocentium supplicia descendunt Cæs. G. 6, 16, 5, ils en viennent à soumettre des innocents au supplice. ↣ gén. supplici Pl. Merc. 991 ; Ter. Andr. 903, etc.