suppĕtō (subp-), īvī ou ĭī, ītum, ĕre, intr.,

¶ 1 être sous la main, à la disposition : ne pabuli quidem satis magna copia suppetebat Cæs. G. 1, 16, 2, on ne disposait même pas d'une assez grande abondance de fourrage, cf. Cæs. G. 1, 3, 1 ; si cui hæc suppetunt Cic. Off. 1, 31, si qqn dispose de ces avantages ||
être en abondance à la disposition : mihi crimina non suppetunt Cic. Verr. 2, 1, 31, les chefs d'accusation ne sont pas en abondance à ma disposition ||
[poét.] novis ut suppetas doloribus Hor. Epo. 17, 64, pour que tu sois exposé constamment à de nouvelles douleurs

¶ 2 être en quantité suffisante, suffire : cotidianis sumptibus copiæ suppetunt Cic. Tusc. 5, 89, les ressources suffisent aux dépenses quotidiennes ; pauper non est, cui rerum suppetit usus Hor. Ep. 1, 12, 4, il n'est pas pauvre celui qui dispose suffisamment des choses nécessaires à la vie

¶ 3 demander au nom de qqn : Ulp. Dig. 47, 2, 53, 11.