suppĕdĭtō (subpĕd-), āvī, ātum, āre, intr. et tr.
I intr.,
¶ 1 être en abondance à la disposition, être en quantité suffisante sous la main : undique mihi suppeditat, quod... dicam
Cic. Scauro 46,
je trouve de tous côtés en abondance de quoi parler... ; ne charta quidem tibi suppeditat
Cic. Fam. 7, 18, 2,
tu n'as même pas de papier en suffisance, cf.
Cic. de Or. 3, 124 ;
Br. 178 ;
Nat. 1, 109 ;
cui si vita suppeditavisset
Cic. Br. 245,
s'il avait vécu suffisamment ; parare, quæ suppeditent ad victum
Cic. Off. 1, 12,
se procurer de quoi fournir aux nécessités de la vie
¶ 2 [avec inf.] : dicere non suppeditat
Lucr. 3, 731,
on ne saurait dire.
II tr.,
¶ 1 fournir à suffisance, en abondance : frumentum toti Italiæ
Cic. Verr. 2, 5, 99,
fournir du blé à toute l'Italie ; sumptum
Cic. Agr. 2, 32,
fournir aux dépenses, cf.
Cic. Off. 2, 42 ;
Liv. 23, 48, 7 ;
omnium rerum abundantiam
Cic. Læl. 87,
fournir une abondance de tous les biens ; hortorum amœnitatem domus mihi suppeditat
Cic. Q. 3, 1, 14,
ma maison me fournit un agrément de jardins qui me suffit
¶ 2 [abst] : alicui sumptibus
Ter. Haut. 931,
fournir aux dépenses de qqn, cf.
Cic. Att. 14, 20, 3
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[pass. impers.]Cic. Att. 14, 11, 2
¶ 3 pass.,
a) suppeditari aliqua re, être fourni, pourvu en abondance de qqch. :
Cic. Cat. 2, 25 ;
b) vix arvis suppeditati
Lucr. 2, 1162,
à peine pourvus du nécessaire par les champs.
[pass. impers.]