sŭpersŭm, fŭī, esse, intr.,
¶ 1 être de reste, rester, subsister : nulli supersunt de inimicis
Cic. Marc. 21,
il ne reste plus d'ennemis ; non multum æstatis supererat
Cæs. G. 5, 22, 4,
il ne restait pas beaucoup de l'été, l'été tirait à sa fin, cf.
Cæs. G. 1, 23, 1 ;
C. 3, 51, 6
||
[avec dat.] : quod satietati ejus superfuitCic. Verr. 2, 1, 13,
ce que sa satiété a laissé disponible, cf.
Cic. Off. 2, 4 ;
Rep. 1, 8 ;
Liv. 21, 4, 7
||
quod superestCic. Att. 9, 19, 3,
pour le reste, au surplus, cf.
Virg. En. 5, 691
||
superest avec inf.Liv. 44, 6, 14 ;
Ov. M. 14, 145 ;
F. 3, 675,
ou avec ut subj.
Plin. Min. Ep. 1, 1, 2,
il reste à
¶ 2 [en part.] survivre : ex eo prœlio circiter milia hominum centum et triginta superfuerunt
Cæs. G. 1, 26, 5,
de ce combat environ cent trente mille hommes réchappèrent, cf.
Cæs. C. 3, 87, 2 ;
Pollio d. Cic. Fam. 10, 33, 5
||
[avec dat.] : rei publicæPollio d. Cic. Fam. 10, 33, 5,
survivre à la république ; patri
Liv. 1, 34, 2,
survivre à son père, cf.
Liv. 27, 49 ;
28, 28
¶ 3 être en surabondance : verba mihi supersunt
Cic. Fam. 13, 63, 2,
les mots m'arrivent en surabondance ; cui tanta erat res et supererat ?
Ter. Phorm. 69,
lui qui possédait tant d'argent et même en surabondance ? adeo supererant animi ad sustinendam invidiam
Liv. 2, 27, 12,
tant chez lui le courage surabondait pour affronter la haine, cf.
Liv. 1, 6, 3 ;
2, 42, 9
¶ 4 [poét.] être en quantité suffisante, suffire : modo vita supersit
Virg. G. 3, 10,
pourvu que je vive assez ; labori superesse
Virg. G. 3, 127,
suffire à une tâche
¶ 5 être de trop, être superflu :
Cic. de Or. 2, 108
¶ 6 assister, secourir : August. d.
Suet. Aug. 56 ;
cf.
Gell. 1, 22, 1
¶ 7 être au-dessus, dominer :
Val. Flacc. 6, 760.
↣ fut. arch. superescit
Enn. Ann. 494 ;
Acc. Tr. 266
||
tmèse :Pl. Curc. 85 ;
Nep. Alc. 8, 1 ;
Virg. B. 6, 6 ;
En. 2, 567 ;
Tac. H. 1, 20.
[avec dat.] : quod satietati ejus superfuit
quod superest
superest avec inf.
[avec dat.] : rei publicæ
tmèse :