subsīdō, sēdī, sessum, ĕre. I intr.,

¶ 1 se baisser, s'accroupir : Liv. 28, 2, 6 ; (elephanti) clunibus subsidentes Liv. 44, 5, 7, (les éléphants) s'asseyant sur le derrière ; poplite subsidens Virg. En. 12, 492, fléchissant sur le genou ||
s'affaisser, s'abaisser : [en parl. de rochers] Lucr. 5, 493 ; [de vallées] Ov. M. 1, 43 ; Curt. 9, 9, 19 ; [de flots] Virg. En. 5, 820 ; Ov. M. 1, 344 ||
tomber, se calmer : [en parl. de vent] Prop. 1, 8, 13 ; Ov. Tr. 2, 1, 151 [fig., en parl. de la fougue] Quint. 3, 8, 60 ; [des vices] Sen. Ep. 94, 69 ; [des frayeurs] Sen. Ep. 13, 12 ||
tomber au fond, se déposer, faire un dépôt : Lucr. 5, 497 ; Sen. Ep. 108, 26 ; Plin. 28, 68 ; [poét.] extremus galeaque ima subsedit Acestes Virg. En. 5, 498, et dans le fond du casque est resté le dernier, le nom d'Aceste ||
tomber au fond, s'enfoncer dans l'abîme : Lucr. 6, 590 ||
céder [sous le doigt] : Ov. M. 10, 284

¶ 2 s'arrêter, faire halte : subsedi in ipsa via Cic. Att. 5, 16, 1, je me suis arrêté en pleine route, cf. Cic. Att. 6, 8, 2 ||
[fig.] séjourner : Quint. 2, 1, 3 ||
se poster [en embuscade] : Cic. Mil. 49 ; 51 ; Liv. 1, 14, 7 ||
être placé en réserve : Varro L. 5, 89

¶ 3 se mettre sous [dans l'accouplt] av. dat. : Lucr. 4, 1198 ; Hor. Epo. 16, 31. II tr.,

¶ 1 tendre des embûches à, attendre dans une embuscade : devictam Asiam (= victorem Asiæ = Agamemnonem) subsedit adulter Virg. En. 11, 268, un adultère [Égisthe] tendit un piège au vainqueur de l'Asie ; leonem Sil. 13, 221, être à l'affût d'un lion ; [fig.] Amm. 28, 4, 22

¶ 2 prendre par ruse : Luc. 5, 226. ↣ pf. subsidi Amm. 14, 3, 2 ; 24, 4, 29 [qqs mss].