spontĕ (cf. spondeo), abl. de l'inus. spons :\break

¶ 1 d'après la volonté, alicujus, de qqn : Tac. Ann. 2, 59 ; 6, 31 ; 13, 42, etc. ; Plin. 9, 160, etc. ||
[avec une prép.] : de tua sponte Cotta d. Char. 220, 2, d'après ta volonté ; a sponte, de sponte ejus, sine sponte sua Varro L. 6, 69 ; 71 ; 72 ; 73, d'après sa volonté, sans sa volonté

¶ 2 [tour classique] : mea, tua, sua, sponte :

a) spontanément, volontairement, de mon, de ton, de son propre mouvement : Cic. Att. 15, 27 ; Fam. 9, 14, 2 ; Verr. 2, 4, 72, etc. ||
[sans adj. possessif] : Italiam non sponte sequor Virg. En. 4, 361, ce n'est point par ma volonté que je poursuis (je recherche) l'Italie ; sponte properant Ov. M. 11, 486, ils se hâtent de leur propre mouvement, cf. Tac. Ann. 3, 16 ; Plin. Min. Ep. 6, 29, 11 ;

b) par soi-même, par ses seules forces, sans appui : nec sua sponte, sed eorum auxilio qui Cic. Fam. 7, 2, 3, [il a agi] non par lui-même, mais avec l'appui de ceux qui..., cf. Cæs. G. 1, 9, 2 ; 5, 28, 1 ; 7, 65, 2 ;

c) par soi-même, de sa propre nature, naturellement : res sua sponte scelerata Cic. Verr. 2, 1, 108, action criminelle par elle-même, cf. Cic. Or. 115 ; Cæl. 10 ; vera et falsa sua sponte, non aliena judicantur Cic. Leg. 1, 45, les choses vraies et fausses se jugent d'après leur propre nature, non sur un indice extérieur. ↣ nomin. spons d. Char. 49, 16 ; Aus. Idyll. 12, 11, 11.