sordĭdus, a, um (sordes),

¶ 1 sale, crasseux, malpropre : Virg. En. 6, 301 ; Hor. Ep. 1, 5, 22 ||
calcatis sordidus uvis Ov. F. 4, 897, sali, éclaboussé par les raisins foulés

¶ 2 [fig.] bas, insignifiant, infime, méprisable : homo egens, sordidus Cic. Fl. 52, homme pauvre, misérable, cf. Att. 8, 4, 2 ; Leg. 3, 35 ; villula sordida Cic. Att. 12, 27, 1, petite villa mesquine ||
bas, trivial [style] : Quint. 8, 3, 17 ; 8, 3, 49 ||
sordidiores artes Cic. de Or. 3, 128, arts moins nobles [manuels]

¶ 3 bas, vil, ignoble : iste omnium turpissimus et sordidissimus Cic. Att. 9, 9, 3, cet homme de tous le plus vil et le plus ignoble ; sordidi quæstus Cic. Off. 1, 150, gains vils ; pecuniam præferre amicitiæ sordidum existimant Cic. Læl. 63, ils regardent comme une bassesse de préférer l'argent à l'amitié, cf. Cic. Rep. 1, 9 ; Off. 2, 50 ; quis non odit sordidos ? Cic. Fin. 3, 38, qui ne déteste les gens bas [âmes pétries de boue] ? ||
crasseux, avare, sordide : Hor. S. 1, 1, 96 ; 1, 2, 10, etc. ; Quint. 5, 13, 26 ; Plin. Min. Ep. 2, 6, 1.