sōpĭō, īvī ou ĭī, ītum, īre (cf. sopor), tr.,
¶ 1 assoupir, endormir : aliquem
Liv. 9, 30, 8 ;
24, 46, 5,
assoupir qqn ; sopitum corpus
Cic. Div. 1, 115,
le corps endormi ; sopita quies
Liv. 9, 37, 9,
engourdissement du sommeil ||
[poét.] = faire périr :Sil. 10, 153
||
leto sopitusLucr. 3, 904,
endormi dans la mort ; eadem aliis sopitu' quietest
Lucr. 3, 1038, (Homère) est endormi du même sommeil que les autres
¶ 2 [fig.] venti sopiuntur
Plin. 2, 129,
les vents s'endorment, s'apaisent ; sopiti ignes
Virg. En. 5, 743,
feu assoupi ||
sopita virtusCic. Cæl. 41,
la vertu endormie ; mœnera militiai sopita
Lucr. 1, 29,
les travaux de la guerre assoupis.
[poét.] = faire périr :
leto sopitus
sopita virtus