sŏlĕō, ĭtus sum, ēre, intr.,
¶ 1 avoir coutume, être habitué :
a) avec inf. : solitus est versus fundere ex tempore
Cic. de Or. 3, 194,
il eut l'habitude d'improviser des vers ; id quod accidere solitum est
Cic. de Or. 2, 56,
ce qui arriva d'ordinaire ; ad hæc illa dici solent
Cic. Rep. 3, 26,
à cela on répond d'ordinaire ceci ; coli soliti sunt
Cic. CM 7,
ils ont eu l'habitude d'être honorés ;
b) cum audissem Antiochum, ut solebam
Cic. Fin. 5, 1,
ayant entendu Antiochus, comme j'en avais l'habitude, cf.
Cic. Cæl. 19 ;
Verr. 2, 5, 107 ; etc.
||
ut solebatCic. Fam. 9, 7, 16 = ut fieri solebat, comme cela se faisait à l'ordinaire, cf.
Liv. 30, 10, 4 ;
quod in tali re solet
Sall. J. 15, 5,
ce qui arrive d'ordinaire en pareille circonstance ||
sŏlēns, tis, qui a l'habitude, habitué : lubens fecero et solensPl. Cas. 869,
je le ferai volontiers et en habituée, cf.
*Ep. 237 ;
Amph. 198
¶ 2 avoir commerce, cum aliquo, avec qqn :
Pl. Cist. 36 ;
Catul. 113, 2.
↣ arch. solinunt = solent
Fest. 162, 24
||
pf. soluiCato et Enn. d.
Varro L. 9, 107,
cf.
Non. 509, 2 ;
Prisc. Gramm. 8, 54.
ut solebat
sŏlēns, tis, qui a l'habitude, habitué : lubens fecero et solens
pf. solui