2 sĭtŭs, ūs, m. (sino),

¶ 1 position, situation [d'une ville, d'un camp, etc.] : Cic. Verr. 2, 5, 26 ; Rep. 2, 22 ; Cæs. G. 5, 57, 3, etc. ||
place, disposition des membres dans le corps humain : Cic. Nat. 2, 153 ; Tusc. 1, 41 ||
pl., situs oppidorum Cæs. G. 3, 12, 1, l'assiette des places fortes ; castrorum situs cognoscere Cæs. G. 7, 83, 2, apprendre la position des camps ||
[d'où] région, contrée : Plin. 2, 245 ; 3, 108, etc.

¶ 2 situation prolongée [d'où] :

a) état d'abandon, de délaissement, jachère [en parl. de champs] : Virg. G. 1, 72 ;

b) moisissure, rouille, pourriture, détérioration : arma situ squalent Quint. 10, 1, 30, les armes sont toutes sales de moisissure, de rouille ; mens velut in opaco situm ducit Quint. 1, 2, 18, l'esprit, comme un objet à l'ombre, se rouille ; verborum situs Sen. Ep. 58, 5, rouille des mots = mots surannés, tombés en désuétude, cf. Hor. Ep. 2, 2, 118 ;

c) saleté corporelle, malpropreté : [poet.] Cic. Tusc. 3, 26 ; Ov. M. 8, 802, etc. ;

d) inaction, oisiveté : Liv. 33, 45, 7 ; Ov. Tr. 5, 12, 2.