sĭtĭō, īvī ou ĭī, ītum, īre,

¶ 1 intr., avoir soif :

a) sitio Pl. Cas. 725, j'ai soif, cf. Curc. 103 ; Lucr. 4, 1100 ; sitiens Cic. Fin. 2, 64, ayant soif, avec la soif ||
aeris Symm. Ep. 1, 27, avoir soif (besoin) d'air ;

b) = avoir besoin d'eau, être à sec : agri sitiunt Cic. Or. 81, les champs sont altérés, cf. Virg. B. 7, 57 ; G. 4, 402

¶ 2 tr., avoir soif de, désirer boire :

a) Tagum Mart. 10, 96, 3, avoir soif des eaux du Tage ; quo plus sunt potæ, plus sitiuntur aquæ Ov. F. 1, 216, plus on a bu d'eau, plus on en veut boire ;

b) [fig.] nostrum sanguinem Cic. Phil. 2, 20, avoir soif de notre sang ; honores Cic. Q. 3, 5, 3, avoir soif d'honneurs, cf. Cic. Rep. 1, 66 ||
[d'où le part.] sitiens, avide : sitientes aures Cic. Att. 2, 14, 1, oreilles avides ; [avec le gén.] sitiens virtutis tuæ Cic. Planc. 13, avide de tes talents, cf. Cic. de Or. 3, 75 ; Gell. 12, 2, 13.