sĭnō, sīvī, sĭtum, ĕre, tr., poser [sens premier conservé dans le part. situs, a, um et dans pono = posino] ; [d'où] laisser
¶ 1 laisser libre de, permettre :
a) [avec prop. inf.]: præcipitem amicum ferri sinit
Cic. Læl. 89,
il laisse son ami tomber dans l'abîme, cf.
Cic. Rep. 3, 16 ;
Phil. 11, 32
||
[au pass.] : hic accusare eum non situs estCic. Sest. 95,
il ne lui a pas été permis de l'accuser ;
b) [avec subj.] : sine sciam
Liv. 2, 40, 5,
permets que je sache, laisse-moi savoir, cf.
Pl. Pœn. 375, etc.;
Hor. Ep. 1, 16, 70 ;
Virg. En. 2, 669, etc. ;
c) [avec ut]
Ter. Hec. 590 ;
Andr. 188 ;
Curt. 5, 8, 13 ;
Tac. Ann. 1, 43 ;
d) [avec acc.] : sine hanc animam
Virg. En. 10, 598,
laisse-moi la vie ; sinite arma viris
Virg. En. 9, 620,
laissez le fer aux hommes ||
sine meTer. Ad. 321,
laisse-moi tranquille ;
e) [abst] : sinentibus nobis
Plin. Min. Ep. 4, 10, 4,
avec notre agrément
¶ 2 [en part.]
a) [dans la convers.] sine
Ter. Eun. 381,
laisse-moi faire ;
b) sine veniat
Ter. Eun. 739,
qu'il vienne seulement ! ou sine modo
Pl. Most. 11 ;
c) sine
Pl. Bacch. 811,
laisse faire, c'est bon, cf.
Pl. Truc. 636 ;
d) [souhaits] : ne di sirint, ne di siverint
Pl. Bacch. 468 ;
Merc. 323,
les dieux nous en préservent ! aux dieux ne plaise ! ne istuc Juppiter sirit
Liv. 28, 28, 11,
puisse Jupiter ne pas permettre cela.
↣ pf. siit Varr. d.
Diom. 374, 16 ;
Ter. Ad. 104 ; [autre forme] sini Scaur. d.
Diom. 374, 16
||
formes sync. habituelles sisti, sistis, etc., siris, sirit, etc., sisset, sissent.
[au pass.] : hic accusare eum non situs est
sine me
formes sync. habituelles sisti, sistis, etc., siris, sirit, etc., sisset, sissent.