sĭlĕō, ŭī, ēre,
¶ 1 intr., se taire, garder le silence : silete
Pl. Pœn. 3,
restez silencieux ; de nobis silent
Cic. Sulla 80,
ils se taisent sur notre compte, cf. Div. 2, 65 ;
Br. 157, etc.; [pass. imp.] silebitur de furtis
Cic. Cæcil. 32,
on fera le silence sur les vols ||
silet æquorVirg. B. 9, 57,
les flots se taisent ; silent late loca
Virg. En. 9, 190,
la région au loin est silencieuse ||
[fig.] être en repos, chômer : silent leges inter armaCic. Mil. 10,
les lois sont muettes au milieu des armes, cf.
Cic. Ac. 1, 2 ;
Leg. 3, 39 ;
nec ceteræ nationes silebant
Tac. H. 3, 47,
les autres nations non plus ne se tenaient pas silencieuses ||
[avec inf., rare] : ut sileat verbum facereB. Hisp. 3, 7,
qu'il cesse de parler
¶ 2 tr., omnia silere
Cic. Clu. 18,
taire tout, cf.
Cic. Att. 2, 18, 3 ;
neque te silebo
Hor. O. 1, 12, 21,
et je ne te passerai pas sous silence ; res siletur
Cic. Fl. 6,
on tait la chose, on n'en parle pas ; (via Appia) cruentata antea cæde honesti viri silebatur
Cic. Mil. 18, (cette voie Appienne), quand elle fut ensanglantée par le meurtre d'un honorable citoyen, on n'en parlait pas ||
si chartæ sileant quod bene fecerisHor. O. 4, 8, 21,
si les livres [= l'histoire] se taisent sur tes belles actions ||
silenda, ōrum, n., choses qu'on doit taire, mystères :Liv. 39, 10, 5
||
secrets :Curt. 6, 7, 3.
silet æquor
[fig.] être en repos, chômer : silent leges inter arma
[avec inf., rare] : ut sileat verbum facere
si chartæ sileant quod bene feceris
silenda, ōrum, n., choses qu'on doit taire, mystères :
secrets :