Sĭbylla, æ, f. (σίϐυλλα), [sens premier] femme qui a le don de prophétie,
¶ 1 nom appliqué à plusieurs prophétesses en qui les anciens reconnaissaient une inspiration divine, partant la vertu de rendre des oracles ; nott la Sibylle de Marpessos en Asie Mineure, près de l'Ida ; la Sibylle d'Érythrée en Ionie ||
pour les Romains il y avait la Sibylle de Tibur (Tib. 2, 5, 69) ; mais c'était celle de Cumes, prêtresse d'Apollon, qui constituait le grand oracle national ; v.
Virg. En. 6, 10
et passim ;
Ov. M. 14, 104, etc.
||
sous le nom de la Sibylle circulaient des prédictions fort obscures, les vers sibyllins ; à Rome depuis Tarquin l'Ancien, il y en avait un recueil, les livres sibyllins, déposé au Capitole, et à sa garde était préposé un collège spécial de prêtres, d'abord des duumviri, puis des decemviri, enfin des quindecemviri : cf.Cic. Nat. 3, 5 ;
Div. 1, 97 ;
Liv. 38, 45, 3 ;
Gell. 1, 19, pr. 1 ;
Lact. Inst. 1, 6, 7
¶ 2 [emploi familier] une Sibylle = une devineresse :
Pl. Ps. 25.
pour les Romains il y avait la Sibylle de Tibur (
sous le nom de la Sibylle circulaient des prédictions fort obscures, les vers sibyllins ; à Rome depuis Tarquin l'Ancien, il y en avait un recueil, les livres sibyllins, déposé au Capitole, et à sa garde était préposé un collège spécial de prêtres, d'abord des duumviri, puis des decemviri, enfin des quindecemviri : cf.