serpō, serpsī, ĕre (ἕρπω), intr.,

¶ 1 ramper : Cic. Fin. 5, 42 ; Nat. 2, 122 ||
[en parl. de plantes] Cic. CM 52 ; Plin. 27, 82, etc.; [du feu] Lucr. 5, 523 ; Liv. 30, 6, 5 ; etc. ||
[mét., en parl. de l'écrivain]: Hor. P. 28

¶ 2 [fig.] se glisser, avancer lentement, se répandre insensiblement, gagner de proche en proche : hoc malum, obscure serpens Cic. Cat. 4, 6, ce mal poursuivant sa marche insensible ; serpit per omnium vitas amicitia Cic. Læl. 87, l'amitié s'insinue dans toutes les existences ; serpit hic rumor Cic. Mur. 45, sourdement circulent ces propos. ↣ sync. serpsit = serpserit P. Fest. 349, 6.