sēdūcō, dūxī, ductum, ĕre, tr.,
¶ 1 emmener à part, à l'écart : aliquem
Cic. de Or. 1, 239,
prendre qqn à part [lui parler en particulier], cf.
Cic. Att. 5, 21, 12 ;
15, 1, 3 ;
Liv. 30, 5, 5 ;
a te seductus est
Cic. Fam. 10, 28, 1,
tu l'as tiré à l'écart ; te a peste seduxit
Cic. Phil. 13, 22,
il t'a soustrait à ta perte ||
ocellosProp. 1, 9, 27,
tourner ses yeux ailleurs ; vina paulum seducta
Ov. M. 8, 673,
le vin placé un peu à l'écart ||
tirer à part vers soi, tirer à soi :Sen. Ep. 90, 38
¶ 2 séparer :
a) quiddam a corporibus seductum
Sen. Ep. 117, 13,
qqch. qui est distinct des corps ; muliebre nomen, ex quo te virtutes tum seduxerunt
Sen. Helv. 16, 5,
le titre de femme, dont tes vertus t'ont détachée ; consilia seducta a plurium conscientia
Liv. 2, 54, 7,
des réunions tenues à l'insu du public ; mors anima seduxit artus
Virg. En. 4, 385,
la mort a séparé le corps de l'âme ;
b) séparer, diviser, partager [en parl. de lieux] :
Ov. H. 19, 142 ;
M. 13, 611 ;
Luc. 8, 291 ;
c) séduire, corrompre : Eccl.
ocellos
tirer à part vers soi, tirer à soi :