sēdĭtĭō, ōnis, f. (sed et itio),

¶ 1 action d'aller à part, désunion, division, discorde : Pl. Amph. 474 ; Ter. Andr. 830 ; Liv. 45, 19, 13 ; Suet. Nero 26 ; Ov. M. 9, 427

¶ 2 [polit. ou milit.] sédition, soulèvement, révolte : Cic. Rep. 6, 3 ; duobus tribunis plebis per seditionem creatis Cic. Rep. 2, 59, deux tribuns de la plèbe ayant été institués à la faveur d'un soulèvement populaire ; pæne seditione facta Cæs. C. 1, 87, 3, une révolte [des légions] s'étant presque produite, cf. Cæs. G. 7, 28, 6 ; seditionem concitare Cic. Sest. 77, exciter une révolte, faire naître la sédition ; seditiones ipsas ornare Cic. de Or. 2, 124, célébrer les séditions elles-mêmes

¶ 3 [fig.] maris Stat. Th. 9, 142, la révolte de la mer ; intestina corporis Liv. 2, 32, 12, dissension à l'intérieur du corps [apologue des membres et de l'estomac] ||
Archytas iracundiam... seditionem quamdam animi ducebat Cic. Rep. 1, 60, Archytas regardait l'emportement comme une sorte de soulèvement intérieur.