sēdēs, is, f.,

¶ 1 siège [chaise, banc, trône, etc.] : Cic. de Or. 1, 29 ; Cat. 4, 2 ; Div. 1, 104 ||
ad lævam alicujus sedem capere Liv. 1, 18, 7, s'asseoir à gauche de qqn, cf. Liv. 4, 9, 8

¶ 2 séjour, siège, habitation, domicile, résidence : sing., Cic. Rep. 1, 41 ; 6, 20 ; Par. 25 ; Clu. 188 ; 171 ; omni in sede ac loco Cic. Mur. 85, en tout séjour et en tout lieu, cf. Liv. 22, 39, 11 ||
pl., [en parl. de plus. pers. ou d'un peuple] : Cic. Rep. 2, 7 ; 5, 7 ; Fam. 13, 4, 3 ; Cæs. G. 1, 31, 14 ; 1, 44, 2 ; 4, 4, 5 ; 6, 24, 3 ; Sall. C. 6, 1 ; J. 18, 2 ; [en parl. d'une pers.] Cic. Rep. 2, 34 ; Sulla 18 ; Cæcil. 19

¶ 3 [en parl. de choses ou d'abstractions] siège, position, terrain, assiette, fondement, théâtre : sedem trabibus præbere Plin. 33, 74, offrir aux poutres une assiette ; superbia in superciliis sedem habet Plin. 11, 138, l'orgueil a son siège dans les sourcils ; montes moliri sede sua Liv. 9, 3, 3, déplacer des montagnes ; belli sedes Liv. 28, 44, 15, théâtre de la guerre ; verba sedem habere non possunt, si rem subtraxeris Cic. de Or. 3, 19, les mots ne peuvent avoir de fondement, sans les idées ; Roma prope convulsa sedibus suis Cic. Pis. 52, Rome presque arrachée de ses fondements ||
sedes orationis Quint. 9, 4, 62, le point d'arrêt (de repos) de la phrase

¶ 4 fondement, siège, anus : Plin. 22, 61, etc. ↣ gén. pl., sedum Cic. Sest. 45 ; Agr. 2, 51 ; Liv. 5, 42, 1, cf. Prisc. Gramm. 7, 7 ; sedium Vell. 2, 109, 3.