1 sĕcŭs, adv.,

¶ 1 autrement : quod longe secus est Cic. Læl. 29, ce qui est tout autrement, cf. Cic. Opt. 1 ; Rep. 1, 26 ; nemo dicet secus Cic. Br. 293, personne ne dira autrement, le contraire ; recte secusne ? Cic. Ac. 2, 135, est-ce à raison ou à tort ? cf. Cic. Fin. 3, 44, ou recte an secus Cic. Pis. 68 ; bene aut secus Liv. 7, 6, bien ou mal ; honestis an secus amicis uteretur Tac. Ann. 13, 6, [il montrerait] s'il avait de bons ou de mauvais amis = s'il plaçait bien ou mal son amitié ||
hora fere undecima aut non multo secus Cic. Mil. 29, à la onzième heure environ, ou peut s'en faut ; haud secus Virg. En. 2, 382, pareillement, ainsi, de la même manière, cf. Virg. En. 12, 9 ; Tac. Ann. 6, 10, etc. ||
[avec gén.] : neque multo secus in iis virium Tac. Ann. 4, 5, et il n'y avait pas en elles une grande différence de force, elles n'étaient guère inférieures en force

¶ 2 [construction] :

a) [sans nég.] : secus quam Ter. Phorm. 438, autrement que ; cf. Cic. Cæl. 32 ; Div. 1, 63 ; ou avec atque Cic. de Or. 3, 119 ; Or. 43 ; Nat. 2, 23 ;

b) [avec nég.] : non secus ac (atque), non autrement que : Cic. Pis. 45 ; Planc. 3 ; de Or. 2, 24 ; 3, 83, etc.; non secus ac si, comme si : Ter. Hec. 278 ; Cic. Clu. 143 ; Mur. 10, etc. ||
non ou haud secus quam Pl. Capt. 273 ; Rud. 410, etc.; Cic. Att. 6, 2, 2 ; Clu. 133 ; Liv. 5, 36, 11, etc. ;

c) [poét., pour introduire une comparaison] non secus ac (atque), pareillement, ainsi, de même : Virg. G. 3, 346 ; En. 8, 391 ; 12, 856 ; Ov. M. 8, 162

¶ 3 autrement qu'il ne faut, mal : secus existimare de aliquo Cic. Clu. 124, avoir une mauvaise opinion de qqn, cf. Cic. Fam. 3, 6, 6 ; etiam si secus acciderit Cic. Fam. 6, 21, 2, même si les événements tournent mal ; secus facere in aliquem Cic. Att. 9, 9, 1, mal agir à l'égard de qqn, cf. Cic. Att. 1, 19, 11 ; aliquid secus loqui de aliquo Tac. Ann. 2, 50, tenir de méchants propos sur qqn ; aliquid secus senatui de collega scribere Liv. 8, 33, 15, dire du mal de son collègue dans son rapport au sénat

¶ 4 v. secius.