sĕcūris, is, f. (seco),

¶ 1 hache, cognée : Cato Agr. 10, 3 ; Virg. En. 6, 180 ; 2, 224 ; 11, 656 ; securi ferire Cic. Verr. 2, 5, 75, frapper de la hache, décapiter, cf. Verr. 2, 5, 113 ; 156 ; securi percussus Cic. Verr. 2, 5, 74, décapité ; eum securi percussisti Cic. Pis. 84, tu lui fis trancher la tête ; securibus cervices subicere Cic. Pis. 83, mettre son cou sous la hache ; secures de fascibus demere Cic. Rep. 2, 55, retirer les haches des faisceaux ; sævus securi Torquatus Virg. En. 6, 824, Torquatus à la hache cruelle [qui fit décapiter son fils] ; securis Tenedia Cic. Q. 2, 11, 2, la hache ténédienne [le roi Ténès, dans l'île de Ténédos, avait établi que tout adultère serait décapité et son fils lui-même subit le châtiment]

¶ 2 [fig.]

a) coup de hache : graviorem rei publicæ securim infligere Cic. Planc. 70, asséner un coup de hache plus violent à l'État, cf. injicere Cic. Mur. 48 ;

b) les haches des faisceaux [symbole de l'autorité, d'où] puissance, domination : Gallia securibus subjecta Cæs. G. 7, 77, 16, la Gaule soumise aux haches romaines, à la puissance romaine, cf. Hor. Sæc. 54 ; Tac. Ann. 12, 34 ; sumere aut ponere secures Hor. O. 3, 2, 19, prendre ou déposer les faisceaux = les magistratures ||
au sing., Ov. Tr. 4, 2, 45 ;

c) construction [de navires] avec la hache : XL die a securi Plin. 16, 192, 40~jours après la sortie du chantier. ↣ acc. ordin. securim, mais securem\break Varro Men. 389 ; Cic. Verr. 2, 5, 123 ; Liv. 3, 36, 4 ; 8, 7, 20 ; 9, 16, 17 ||
abl. securi, mais secure Apul. M. 8, 30.