1 rŭdis, e,
¶ 1 qui n'est pas travaillé, brut, cf. Cincius d.
Fest. 265 ; [en parl. de la terre]
Varro R. 1, 44, 2 ;
Virg. G. 2, 211 ;
Ov. M. 5, 646 ; [de la pierre]
Quint. 9, 4, 27 ; [du marbre]
Quint. 2, 19, 3 ; [de la laine]
Ov. M. 6, 19, etc.
||
n. pl. rudiaQuint. 2, 12, 8,
les objets bruts ||
[poét.] nouveau, jeune, neuf :Luc. 3, 193 ;
Mart. 7, 95, 8 ;
9, 71, 6
¶ 2 [fig.] qui n'est pas dégrossi, inculte, grossier, ignorant :
Cic. Br. 294 ;
Sest. 47, etc. ;
rudis et integer discipulus
Cic. Nat. 3, 7,
disciple tout neuf et n'ayant reçu aucune empreinte ; quæ pueris nobis ex commentariolis nostris inchoata ac rudia exciderunt
Cic. de Or. 1, 5,
les ébauches informes que dans ma première jeunesse j'ai laissé échapper de mes cahiers d'école ||
[avec gén.] : rei militarisCic. Ac. 2, 2,
ignorant tout de l'art militaire, cf.
Cic. Fl. 16 ;
Balbo 47 ;
Verr. 2, 2, 17 ;
Off. 1, 1 ;
Nep. Pel. 1, 1
||
[avec in et abl.] : rudis omnino in nostris poetisCic. Fin. 1, 5,
tout à fait ignorant de notre poésie ; in disserendo
Cic. Rep. 1, 13,
étranger à l'art d'argumenter, cf.
Cic. de Or. 1, 218 ;
Phil. 6, 17, etc.
||
[avec abl. seul] :Ov. Tr. 2, 1, 424 ;
Stat. Th. 6, 437 ;
Vell. 2, 73, 1
||
[avec ad]Liv. 24, 48, 5 ;
21, 25, 6 ; 45, 32, 10 ;
Ov. H. 11, 48 ;
P. 3, 7, 18 ;
Curt. 6, 6, 9
||
[avec dat.] : fontes rudes puellisMart. 6, 42, 4,
sources étrangères aux jeunes filles ||
[avec inf.]Sil. 6, 90 ;
8, 262.
↣ ni comp. ni superl.
n. pl. rudia
[poét.] nouveau, jeune, neuf :
[avec gén.] : rei militaris
[avec in et abl.] : rudis omnino in nostris poetis
[avec abl. seul] :
[avec ad]
[avec dat.] : fontes rudes puellis
[avec inf.]