rŭbŏr, ōris, m. (rubeo),

¶ 1 rougeur, couleur rouge : Cic. Nat. 1, 75 ; Or. 79 ||
pourpre : Virg. G. 3, 307 ||
[en parl. du visage] : Cic. Tusc. 4, 19 ; Liv. 30, 15, 1 ; Ov. M. 1, 484, etc. ||
[plaist] : in ruborem dare aliquem Pl. Capt. 962, rendre rouge le corps de qqn [par des coups]

¶ 2 [fig.]

a) réserve, pudeur, délicatesse : Cic. de Or. 2, 242 ;

b) rougeur de la honte, honte, ignominie, déshonneur : ruborem afferre alicui Cic. Rep. 4, 6, être une source de honte pour qqn, cf. Liv. 4, 35, 11 ; Curt. 9, 7, 25 ; Tac. H. 1, 30 ; rubor est (alicui) avec inf. Ov. Ars 3, 167, c'est une honte de ;

c) honte, confusion : aliquid alicui rubori est Liv. 45, 13, 14, qqch. remplit qqn de confusion, le fait rougir, cf. Tac. Ann. 14, 55 ; Ov. Am. 3, 14, 21.