rōbustus, a, um (robur),
¶ 1 de rouvre, de chêne :
Cato Agr. 18, 4 ;
18, 8 ;
Varro R. 1, 38, 3 ;
Liv. 38, 5, 4
¶ 2 solide [comme le chêne], dur, fort, résistant :
a) [en parl. de pierres]
Plin. 36, 167 ; [de cornes]
Plin. 11, 125, etc.;
b) [en parl. de pers.] fort, vigoureux, robuste : robusti et valentes satellites
Cic. Agr. 2, 84,
des satellites vigoureux et solides ; ætate robustior
Cic. Phil. 5, 43,
tenant de l'âge plus de force, cf.
Cic. Sulla 47 ;
Cat. 2, 20 ;
robustissima juventus
Suet. Nero 20,
jeunes gens très robustes ;
c) [fig.]
Cic. Rep. 2, 3 ;
Div. 1, 35 ;
Off. 1, 67 ;
fit robustius malum
Cic. Phil. 5, 31,
le mal [à la longue] se fortifie = devient plus difficile à guérir ; quæ robustioris improbitatis sunt
Cic. Phil. 2, 63,
actes qui dénotent quelque énergie dans le mal ; robusta et stabilis fortitudo
Cic. Tusc. 4, 51,
courage fort et inébranlable.