rīdĕō, rīsī, rīsum, ēre. I intr.,

¶ 1 rire : Cic. Verr. 2, 3, 62 ; Fin. 5, 92, etc. ; in aliqua re Cic. de Or. 2, 242, à propos de qqch. ||
γέλωτα σαρδάνιον [acc. de l'objet intérieur] Cic. Fam. 7, 25, rire d'un rire sardonique, rire jaune

¶ 2 rire amicalement, sourire ; [poét.] alicui, ad aliquem, à qqn : Catul. 61, 219 ||
[fig.] tibi rident æquora ponti Lucr. 1, 8, la nappe de la mer te sourit, cf. Hor. O. 2, 6, 13 ; ridet argento domus Hor. O. 4, 11, 6, la maison est riante de l'argenterie ; cum tempestas ridebat Lucr. 5, 1395, dans la riante saison ||
[poét.] être joyeux, triomphant : Hor. O. 4, 1, 18. II tr.,

¶ 1 rire de qqch., de qqn : neque me rident Pl. Capt. 478, et je ne les fais pas rire ; joca tua risi Cic. Att. 14, 14, 1, j'ai ri de ton badinage, cf. Cic. Q. 2, 11, 1 ; Fam. 7, 11, 3 ; [avec prop. inf.] rire de ce que : Stat. Th. 10, 648 ||
[pass.] : si riderentur Cic. Opt. 11, si [ces prétendus Attiques] faisaient rire [différent de derideri, être moqué] ; ejus non sal ridetur Cic. de Or. 2, 279, ce ne sont pas ses plaisanteries qui font rire, cf. Cic. de Or. 2, 236 ; 2, 284

¶ 2 se moquer de : aliquem Cic. Har. 8 ; Fam. 2, 9, 2, se rire de qqn ; rem Cic. Quinct. 55 ; Domo 104, se moquer de qqch. ||
[avec prop. inf.] Cic. Har. 8 ||
[pass.] Quint. 9, 3, 101 ; 11, 1, 44 ; Hor. P. 356. ↣ rideor dépon., Petr. 57, 3 ; 61, 4.