rĕvertō (revortō), ī, sum, ĕre et rĕvertor (rĕvortor), sus sum, tī, intr.,

¶ 1 retourner sur ses pas, rebrousser chemin, revenir : ex itinere Cic. Div. 1, 26, se retourner au cours d'un voyage ; a foro Pl. Ps. 163, revenir du forum ; ab exsilio Tac. H. 1, 77, d'exil ; cum victor a Mithridatico bello revertisset Cic. Ac. 2, 3, étant revenu victorieux de la guerre contre Mithridate, cf. Liv. 7, 17, 5 ||
[poét.] : multa videbis retro repulsa revorti Lucr. 2, 130, tu verras beaucoup de corps repoussés revenir en arrière, cf. Lucr. 1, 785 ; Hor. O. 1, 29, 12 ; [métaph.] Hor. P. 390

¶ 2 [fig.]

a) ad sanitatem Cæs. G. 1, 42, 2, revenir à la raison ; ad pristinum animum Cic. Fam. 10, 28, 1, revenir à ses premiers sentiments, cf. Cic. Fam. 9, 24, 2 ; ad propositum Cic. Fin. 2, 104, revenir à son sujet, cf. Cic. Div. 1, 47 ; Cæl. 6 ;

b) revenir à = appartenir à : Cic. Inv. 2, 168 ;

c) se reporter à, s'adresser à [à titre de renseignement] : Varro R. 1, 1, 4. ↣ le part. déponent reversus est assez rare : Cic. Phil. 6, 10 ; Cæs. G. 6, 42, 1 ; Nep. Them. 5, 2 ||
en gén. les formes dépon. se trouvent au prés., impf., fut.; les formes act. au pf. et aux temps qui en dérivent.