rĕus, ī, m. et rĕa, æ, f.,
¶ 1 partie en cause dans un procès [demandeur ou défendeur] : reos appello omnes, quorum de re disceptatur
Cic. de Or. 2, 183,
j'appelle des rei tous ceux dont les intérêts sont en cause [= parties intéressées], cf.
Cic. de Or. 2, 321 ;
Fest. 273
¶ 2 [en gén.] accusé [opposé à petitor, demandeur] :
Cic. Com. 42,
cf. Mil. 40 ;
reus Milonis lege Plotia fuit Clodius, quoad vixit
Cic. Mil. 35,
Clodius a été toute sa vie sous le coup d'une accusation de Milon, portée en vertu de la loi Plotia ; rei capitalis reus
Cic. Verr. 2, 2, 94,
accusé d'un crime capital ; avaritiæ
Cic. Fl. 7,
accusé de cupidité ; de vi
Cic. Vat. 41 ;
Sest. 75 ;
de ambitu
Cic. Q. 3, 3, 2,
accusé de violence, de brigue ; reum facere aliquem
Cic. Q. 3, 3, 2 ;
Verr. 2, 2, 94,
accuser qqn ; reum fieri
Cic. Verr. 2, 4, 29,
être mis en accusation ||
[métaph.] fortunæ reusLiv. 6, 24, 8,
accusé d'un mauvais succès
¶ 3 [en part.] celui qui doit une chose (res) [dette ou promesse], débiteur :
Fest. 273 ;
Dig. 45, 2, 1 ;
46, 2, 11, etc.
||
[fig.] ut suæ quisque partis tutandæ reus sitLiv. 25, 30, 5,
pour que chacun soit débiteur [= responsable] de la garde de sa position ; voti reus
Virg. En. 5, 237,
débiteur d'un vœu, lié par un vœu, cf. Serv. , et
Macr. Sat. 3, 2.
[métaph.] fortunæ reus
[fig.] ut suæ quisque partis tutandæ reus sit