rĕtrăhō, trāxī, tractum, ĕre, tr.
I tirer en arrière,
¶ 1 faire revenir en arrière :
Cic. CM 83 ; Hannibalem in Africam
Cic. Fin. 2, 56,
forcer Hannibal à rentrer en Afrique ; se
Cic. Cæl. 64,
se retirer en arrière ; manum
Cic. Cæl. 63,
retirer la main ; pedem
Virg. En. 10, 307,
faire reculer ||
aliquemCæs. G. 5, 7, 6,
ramener qqn [qui s'est enfui], cf.
Cic. Phil. 6, 10 ;
Sall. C. 39, 5 ;
Liv. 25, 7, 14 ;
ex fuga retractus
Sall. C. 47, 4,
ramené dans sa fuite
¶ 2 [fig.] écarter, éloigner, retirer : consules a re publica
Cic. Sest. 34,
retirer les consuls de l'administration des affaires, cf.
Nep. Epam. 8, 4 ;
ex magnis detrimentis retractus est
Suet. Aug. 71,
il s'est tiré des grandes pertes qu'il avait faites ||
ramener, réduire [d'un nombre à un autre]:Suet. Cæs. 41 ;
aliquid
Liv. 32, 38, 8,
faire une réduction ||
tirer en arrière, retenir, ne pas donner libre cours à :Sen. Ep. 3, 3 ;
79, 7.
II tirer de nouveau,
¶ 1 traîner de nouveau, amener de nouveau à :
Tac. Ann. 3, 38 ;
15, 57 ; H. 4, 70
¶ 2 ramener au jour, faire revivre [de vieilles créances] :
Tac. Ann. 13, 23.
aliquem
ramener, réduire [d'un nombre à un autre]:
tirer en arrière, retenir, ne pas donner libre cours à :