1 rĕsŏnō, sŏnŭī et sŏnāvī, āre, I intr.,

¶ 1 renvoyer les sons, résonner : Cic. Q. 1, 1, 42 ; Nat. 2, 149 ; ædes plangoribus resonant Virg. En. 12, 607, le palais retentit des lamentations ||
gloria virtuti resonat tamquam imago Cic. Tusc. 3, 3, la gloire répond à la vertu comme un écho ||
[impers.] in fidibus testudine resonatur Cic. Nat. 2, 144, dans la lyre la résonance se fait au moyen de l'écaille

¶ 2 faire entendre des sons, retentir : Cic. Tusc. 1, 96 ; Ov. M. 4, 333 ||
[fig.] : in vocibus nostrorum oratorum retinnit quiddam et resonat urbanius Cic. Br. 171, dans la voix de nos orateurs il y a certain accent, certain timbre plus distingué. II tr.,

¶ 1 répéter en écho : formosam resonare doces Amaryllida silvas Virg. B. 1, 5, tu apprends aux forêts à redire le nom de la belle Amaryllis

¶ 2 faire retentir : lucos cantu Virg. En. 7, 11, faire retentir les bois de ses chants. ↣ formes anc. de la 3e~conj. : resonit Pacuv., Acc. d. Non. 504, 30 ; resonunt Enn., Acc. d. Prisc. Gramm. p. 338 ||
pf. resonavi Manil. 5, 567 ; Hier. Ep. 117, 1 ; resonui Pomp. Porphyr. Hor. O. 1, 20, 5.