rescrībō, scrīpsī, scrīptum, ĕre, tr.,
¶ 1 écrire en retour, en réponse :
a) alicujus litteris
Cic. Att. 13, 23, 1,
écrire en réponse à une lettre de qqn, ou ad litteras alicujus
Cic. Att. 6, 2, 1 ;
14, 21, 1 ; etc. ; tibi epistulam, quam ad eum rescripseram, misi
Cic. Att. 13, 6, 3,
je t'ai envoyé la lettre que je lui écrivais en réponse ;
b) écrire (composer) en réplique (alicui, alicui rei, à qqn, à qqch.) :
Suet. Cæs. 73 ;
Cal. 53 ;
Aug. 85 ;
Tac. Ann. 4, 34 ;
c) [officiellt en parl. des empereurs] répondre (par un rescrit) :
Suet. Aug. 40 ;
45 ; 51 ; etc.
¶ 2 écrire de nouveau, recomposer, refaire [un ouvrage] :
Suet. Cæs. 56 ;
Plin. Min. Ep. 5, 8, 7 ;
7, 9, 5 ; 8, 21, 6
||
inscrire de nouveau enrôler de nouveau :Liv. 9, 10, 6
¶ 3 reporter par écrit sur un registre :
a) faire porter en compte [chez le banquier soit au crédit soit au débit de qqn] : illud mihi argentum rursum jube rescribi
Ter. Phorm. 922,
fais de nouveau porter cette somme à mon crédit ; reliqua rescribamus
Cic. Att. 16, 2, 1,
portons le reste à mon débit, cf.
Hor. S. 2, 3, 76 ;
b) reporter sur un rôle : ad equum rescribere
Cæs. G. 1, 42, 6,
faire passer dans le corps des cavaliers ou des chevaliers [jeu de mots].
↣ sync. rescripsti (M)
Cic. Att. 5, 9, 2.
inscrire de nouveau enrôler de nouveau :