rĕpugnō, āvī, ātum, āre, intr.,

¶ 1 opposer de la résistance, résister : Cæs. G. 3, 4, 2, etc.; Cic. Verr. 2, 5, 91 ||
[fig.] Cic. Fam. 1, 2, 2 ; Fin. 2, 90 ; Off. 1, 110, etc.

¶ 2 [avec dat.] lutter contre : naturæ Cic. CM 5, lutter contre la nature ||
se défendre contre : non oppugnavi fratrem tuum, sed fratri tuo repugnavi Cic. Fam. 5, 2, 10, je n'ai point attaqué ton frère, je me suis défendu contre ses attaques ||
[poét. avec ne] s'opposer à ce que : Ov. H. 20, 121 ||
non repugnare quominus Cic. de Or. 1, 256, ne pas s'opposer à ce que ; [avec inf.] Ov. H. 17, 137 ; [avec prop. inf.] Lucr. 4, 1088

¶ 3 être opposé par sa nature à qqch., être incompatible avec qqch. (alicui rei) : Cic. Læl. 92 ; Ac. 2, 45 ||
hæc inter se repugnant Cic. Tusc. 4, 23, ces choses sont contradictoires, incompatibles, cf. Cic. Cæl. 41 ; Nat. 1, 30 ; repugnat recte accipere et invitum reddere Cic. Top. 21, il est contradictoire qu'on ait le droit de recevoir et que l'on rende malgré soi, cf. Cic. Fin. 5, 77 ; quid est tam repugnans quam aliquem dicere... Cic. Fin. 4, 78, qu'y a-t-il d'aussi contradictoire que les paroles de qqn qui dit... ||
pl. n. repugnantia, ium, choses contradictoires : Cic. de Or. 2, 170 ; Top. 19 ; 53.