rĕprĭmō, pressī, pressum, ĕre (re et premo),\break tr.,

¶ 1 faire reculer en pressant, refouler, empêcher d'avancer, arrêter : influentes in Italiam Gallorum copias repressit Cic. Prov. 32, il refoula les troupes gauloises dont le flot se déversait en Italie, cf. Cic. Div. 2, 69 ; Cæs. G. 7, 8, 1 ; repressus, non oppressus Cic. Mur. 32, [ennemi] refoulé, non écrasé

¶ 2 [fig.] refouler, réprimer, contenir, arrêter : animi incitationem Cæs. C. 3, 92, 5, réprimer l'ardeur de qqn ; fugam Cæs. G. 3, 14, 1, arrêter la fuite ; conatus alicujus Cic. Verr. 2, 2, 64, réprimer les efforts de qqn ; homines odium suum a corpore ejus represserunt Cic. Sest. 117, le public contenant sa haine ne se laissa pas aller à des violences sur sa personne ; se reprimere Ter. Haut. 199, ou [abst] reprimere Cic. Leg. 2, 44, se contenir, s'arrêter de parler ; fletu reprimor, ne scribam Cic. Att. 11, 15, 3, à cause des larmes je me retiens d'écrire [= je pleurerais, si j'écrivais] ; vix reprimor, quin Pl. Mil. 1368, j'ai peine à me retenir de ||
itinera Cic. Att. 10, 9, 1, diminuer les étapes, ralentir sa marche.