rĕprĕhendō (rĕprendō), di, sum, ĕre, tr.,
¶ 1 saisir et empêcher d'avancer, retenir, arrêter :
Pl. Mil. 60 ;
Trin. 624 ;
Cic. Ac. 2, 139
||
[fig.] res ab exitio euntesLucr. 6, 569,
retenir les choses dans leur course à la mort ; extremum vitæ vinclum
Lucr. 3, 599,
retenir le dernier chaînon de la vie ||
[métaph.] mettre la main sur qqch. qu'on a laissé échapper : locum reprehendere qui præteritus neclegentiastTer. Ad. 14,
reprendre un passage laissé de côté par insouciance, cf.
Cic. Verr. 2, 3, 51
¶ 2 reprendre, blâmer, critiquer : (aliquem, aliquid)
Cic. Clu. 98 ;
Planc. 63 ; etc.;
Cæs. G. 5, 33, 4 ;
7, 52, 1 ; 7, 52, 3
||
aliquid in aliquoCic. Or. 26,
reprendre qqch. dans qqn, cf.
Cic. Planc. 89 ;
Cæs. G. 1, 20, 6 ;
aliquem in eo, quod
Cic. Planc. 82,
reprendre qqn en ce que, de ce que ; reprehendo, quod ad voluptatem omnia referantur
Cic. Nat. 1, 113,
je blâme le fait de tout rapporter au plaisir ; qui in dicendo quid reprehensus est
Cic. de Or. 1, 125,
celui qui en plaidant donne prise à qq. critique ||
[rhét.] réfuter :Cic. Part. 44.
[fig.] res ab exitio euntes
[métaph.] mettre la main sur qqch. qu'on a laissé échapper : locum reprehendere qui præteritus neclegentiast
aliquid in aliquo
[rhét.] réfuter :