rĕmissus, a, um,

¶ 1 part. de remitto

¶ 2 adjt, relâché, détendu :

a) vox, ut nervi, quo remissior... Quint. 11, 3, 42, la voix est comme les cordes d'une lyre, moins elle a de tension...;

b) adouci : remissior ventus Cæs. C. 3, 26, 2, vent plus calme ; remissiora frigora Cæs. G. 5, 12, 7, froids plus atténués, moins vifs ;

c) [en bonne part] doux, indulgent : Cic. Quir. 23 ; Rep. 1, 66 ||
calme, tranquille, paisible : Cic. de Or. 1, 193 ; CM 28 ||
qui a de l'abandon, de l'enjouement : Cic. Cæl. 13 ; Læl. 66 ; Sest. 115 ; Suet. Tib. 21 ;

d) [en mauv. part] mou, apathique, sans énergie, indolent, indifférent : Cæs. C. 1, 21, 5 ; 2, 14, 1 ; Cic. Fin. 3, 2 ; Mur. 52 ; Sall. J. 53, 6 ; 82, 2 ; Nep. Iph. 3, 1 ; agilem oderunt remissi Hor. Ep. 1, 18, 90, les nonchalants n'aiment pas l'homme vif ;

e) [en parl. de prix] abaissé : remissior æstimatio Cic. Verr. 2, 3, 214, évaluation plus basse ||
remississimus Suet. Aug. 98.