1 rĕlēgō, āvī, ātum, āre, tr.,
¶ 1 éloigner d'un lieu, écarter, éloigner, reléguer : filium ab hominibus
Cic. Off. 3, 112,
reléguer son fils loin du monde ; filium in prædia rustica
Cic. Amer. 42,
reléguer son fils dans les propriétés de la campagne, cf.
Cæs. G. 5, 30, 3 ; [poét.] terris gens relegata ultimis
Cic. Tusc. 2, 20,
nation reléguée aux confins du monde ||
[officiellt] frapper de rélégation [exil dans un lieu déterminé pour une certaine durée, sans deminutio capitis] :Ov. Tr. 2, 1, 137 ;
Cic. Fam. 11, 16, 2 ;
Sest. 52
¶ 2 [fig.]
a) écarter, renvoyer au loin, bannir : ambitione relegata
Hor. S. 1, 10, 84,
ayant banni tout désir de faire ma cour [toute partialité], cf.
Plin. Min. Pan. 47, 1 ;
Luc. 6, 324 ;
b) renvoyer à un auteur : ad aliquem
Plin. 7, 8 ;
c) rejeter sur, faire retomber sur, imputer à : in aliquem
Quint. 7, 4, 13,
rejeter sur qqn ; rationem rectæ vitæ ad philosophos
Quint. 1, pr. 13,
faire remonter aux philosophes les principes du bien
¶ 3 [droit] léguer par testament :
Dig. 33, 4, 1 ; etc.
[officiellt] frapper de rélégation [exil dans un lieu déterminé pour une certaine durée, sans deminutio capitis] :